Promouvoir la justice et la garantir pour tous est un devoir républicain et éthique


 


En lieu et place des preuves, le premier et principal témoin de l’accusation a aligné des affabulations, des raisonnements spécieux, des confusions de concepts et notions, témoignant de sa mauvaise foi et de l’ignorance assumée par l’intéressé, des règles et procédures en vigueur en matière de finances publiques et de gestion des programmes de santé. Il finira par reconnaître que les conclusions de son rapport –rapport du Contrôle Supérieur de l’Etat envoyé au Chef de l’Etat par un ministre délégué-ne repose pas sur une analyse juridique informée et techniquement achevée, faute d’avoir vérifié tous les documents.

Qu’apporteront de nouveau les prochains témoins de l’accusation ? Toujours des affirmations sans fondement et des affabulations ?

La réalité qui transparaît de la première phase des débats est quant à elle sans équivoque : Rien d’établi ni de prouvé comme élément d’infraction commise par M. Olanguena et ses collaborateurs dans toute cette affaire. Pourquoi dans ces conditions ne pas suivre simplement les conclusions claires et nettes des experts judiciaires qui confirment cette vérité ?

A l’invariance des faits, correspond naturellement, et correspondra toujours, l’invariance de la vérité qui en découle. Dès lors, quel sens donner au maintien en prison des innocents depuis deux ans et demi déjà ?

Encore une fois, l’enjeu dans cette affaire Olanguena et bien d’autres, est d’ordre institutionnel et systémique. C’est celui du respect de l’Etat de droit au Cameroun. Car, ne l’oublions jamais, promouvoir la justice et la garantir pour tous est un devoir républicain et éthique.

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Ps. : Prochaine audience, le 27 octobre 2010

 

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